mardi 24 juillet 2012

L'arrêt cardiaque

L’arrêt cardiaque se traduit par une absence des pulsations artérielles au niveau de toutes les artères, de battements cardiaques à l’auscultation résultant de l’arrêt de la circulation du sang et de la respiration. L’arrêt cardiaque ne signifie pas que la victime est morte.
Il s’accompagne d’une coloration très variable de la peau et des téguments et d’une mydriase pupillaire. Dans ce cas, les pupilles sont dilatées. Il se peut que la personne convulse. Il faut de toute urgence emmener la victime en urgence pour être soumise à une respiration artificielle associée souvent d’un massage cardiaque externe. D’une manière générale, quand un arrêt cardiaque persiste plus de huit minutes, les chances de survie deviennent quasiment nulles.  
Le massage cardiaque consiste à comprimer avec les deux mains au niveau de la projection thoracique, la cage thoracique. Ce qui permet de masser le cœur par l’intermédiaire de la paroi antérieure et le plan vertébral postérieur. Cette compression doit être faite à un rythme de 70 pulsations par minute en alternant toutes les cinq fois avec une insufflation respiratoire.
Dans le cas d’un succès en règle générale, les battements cardiaques réapparaissent au bout de quelques minutes, si cet arrêt se prolonge plus de deux à trois minutes. Les médecins ont souvent recours à un choc électrique. C’est une technique qui nécessite un appareillage très complexe que certains services ne possèdent pas.

Le massage cardiaque

Le massage cardiaque est une méthode de réanimation d’urgence qui doit être pratiquée dans certains cas d’arrêt cardiaque brutal, par exemple au cours d’électrocutions, de noyade brutale, d’intoxication, d’asphyxie, de strangulation, d’hypothermie, etc.

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